Publié
11 novembre 2018
Dernière modification
20 mai 2019
La prévoyance décès : tout savoir
Pas toujours facile de parler de son décès ou de celui d’un proche… Surtout lorsque la santé va… Que tout va… et que se projeter ainsi peut paraitre un peu « morbide » … Mais en discuter, c’est déjà être prévoyant ! Il est connu que la pension de réversion ou l’allocation de veuvage versées par les organismes publics sont des montants souvent insuffisants pour permettre à vos proches de continuer à progresser dans leur vie.
Alors, comme un décès inattendu peut rapidement plonger une famille dans les difficultés financières : Nouga donne les clés des assurances spécifiques pour couvrir ce risque.
En quoi consiste la prévoyance décès ?
Une assurance prévoyance décès permet de protéger votre famille en cas de décès. Capital décès, rente éducation ou rente conjoint et orphelin sont des solutions qui peuvent être activées dans le cadre d‘une assurance prévoyance décès.
Le souscripteur paye un montant annuel et l’assureur s’engage au versement d’un capital ou de rentes régulières afin d’accompagner le conjoint ou les enfants après un décès.
Les assurances décès qui vous sont proposées pour protéger vos proches sont le plus souvent souscrites pour garantir un crédit immobilier. Mais ces formules peuvent aussi faire l’objet d’un contrat spécifique.
Souscrire jeune limite le coût et les formalités
Lorsque la souscription d’un contrat est décidée, reste à déterminer le montant de capital à assurer. Pour cela, faites le point sur les prestations auxquelles vos bénéficiaires pourraient prétendre. Libre à vous de faire évoluer ensuite les garanties selon les besoins de la famille. Pour plus de sécurité, optez pour un capital assuré élevé au départ, quitte à l’ajuster par la suite.
Avant d’être couvert, vous devrez vous soumettre à des formalités médicales. Certains assureurs se contenteront d’un questionnaire d’état de santé, dans lequel vous déclarez vos antécédents médicaux ainsi que votre consommation de tabac. Attention ! Toute déclaration mensongère qui vise à réduire la note est à proscrire. Vous risquez de voir l’indemnité réduite ou le contrat annulé si la mauvaise foi est avérée…
Les exigences des compagnies s’accentuent avec l’âge et selon le capital assuré. Par-contre, soyez prudents avec les contrats qui affichent des prix attrayants, mais qui demandent des formalités médicales tous les cinq ans : au bout du compte, cela peut vous coûter plus cher ! Privilégiez un contrat qui garantit le tarif même si l’état de santé se dégrade.
Passé un certain âge, généralement de 65 à 85 ans, il n’est souvent plus possible de souscrire. L’assureur fixe, en outre, un âge limite au-delà duquel les garanties ne jouent plus. L’âge influe aussi sur le montant des primes. À 30 ans, vous devrez verser annuellement environ 100 euros pour un capital décès de 100.000 euros. Mais à l’âge de 60 ans, il vous en coûtera neuf à dix fois plus !
Vous l’aurez donc compris, il est pertinent de souscrire jeune pour protéger vos proches à moindres frais.
Les contrats de prévoyance décès couvrant l’invalidité totale
Les assureurs proposent diverses formes d’assurance décès. Pour obtenir un prêt immobilier, vous êtes contraint de souscrire une assurance qui remboursera votre crédit en cas de décès ou d’invalidité. On parle alors d’assurance emprunteur.
Les contrats dits « temporaire décès » visent aussi à garantir un avenir financier plus serein à vos proches en sécurisant le patrimoine à leur transmettre. En pratique, le souscripteur paie tous les ans une prime d’assurance. En cas de décès ou d’invalidité assimilée pendant la période couverte par le contrat, l’assurance réglera le capital assuré. En revanche, si l’assuré n’acquitte plus sa cotisation, la compagnie ne versera rien. C’est pourquoi l’on parle de contrats « à fonds perdus ».
Diverses options sont généralement disponibles, comme le doublement du capital en cas de décès accidentel. Une autre option, appelée « rente éducation », peut être pertinente quand l’assuré a de jeunes enfants : la compagnie s’engage à leur verser une rente temporaire jusqu’à un âge défini.
Si, sur le papier, la formule de l’assurance décès paraît séduisante, l’assureur ne peut en réalité accorder sa garantie que de manière restrictive. Parfois, le décès doit résulter d’une cause extérieure soudaine et imprévisible… Privilégiez plutôt les nombreux contrats qui couvrent le décès quelle qu’en soit la cause. La perte totale et irréversible d’autonomie (PTIA) est y très souvent couverte.